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Conférence

Samedi 3 février 2024 à 17 heures

Salle d’honneur de la mairie de Saint-Jean-Pied-de-Port

 La grande trajectoire de la pelote dite basque

par Pierre SABALO

      La pelote est un sport qui n’a que 150 ans, alors que le jeu de paume compte 3 à 4 siècles d’existence.

     Pierre Sabalo a publié 4 ouvrages sur la pelote. Il a consacré 27 ans de sa vie à ce sport dont 9 ans en tant que trésorier général de la Fédération Française de Pelote Basque (FFPB).

     Le conférencier racontera des anecdotes sur l’évolution de la pelote et fera manipuler auprès du public quelques instruments.

Conférence organisée par Terres de Navarre – ENTRÉE LIBRE

 

Sortie

17 Juin 2023 : Une belle journée en Guipuzcoa 

               (photo Jean-Pierre Méthion)

        Le samedi 17 juin dernier, Terres de Navarre renouait avec ses sorties, cette incursion en Guipuzcoa ayant fait l’objet de plusieurs reports, en particulier pour cause de pandémie Covid.
        Dès 8H30, le bus affrété par l’association accueillait une trentaine d’adhérents et faisait route vers Irun. Après une courte halte à l’ermitage de Santa Elena, la visite du musée romain Oiasso constituait l’essentiel du programme de la matinée. En parcourant trois grandes salles, bien aménagées pour mettre en valeur les objets exposés, les visiteurs ont pu admirer des vestiges archéologiques de grande qualité qui témoignent de la vie quotidienne des habitants à l’époque romaine.
        Le déjeuner était prévu à Hernani. Comme nul ne l’ignore cette localité est aussi connue pour ses cidreries qui sont nombreuses sur un périmètre restreint. Mieux vaut donc ne pas se tromper d’établissement ; or ce fut ce qui arriva ! Heureusement, on finit par trouver la bonne adresse et la prestation y fut à la hauteur des appétits qui s’étaient aiguisés  entre-temps !
       Toujours à Hernani, la visite du musée Chillida Leku constituait le temps fort de la journée. Fondé par l’artiste et réouvert au grand public en avril 2019, après 8 ans de fermeture et de rénovation, il présente l’œuvre du grand sculpteur basque sur un parc de 11 hectares où se côtoient hêtres, chênes et magnolias ainsi que dans un bâtiment du 16ème siècle. Les sculptures monumentales en acier et granit (une quarantaine) sont judicieusement réparties dans le parc ; les plus petites sont installées dans l’édifice.
Les explications fort bien documentées de la guide qui accompagnait le groupe ont permis aux participants de mieux appréhender la démarche créative d’Eduardo Chillida et de prendre la mesure de la fusion entre l’art et la nature réalisée sur ce site.
        Retour à Garazi vers 19h. au terme d’une belle journée qui fut aussi bien arrosée, non pas lors du repas à la cidrerie, mais lorsque, en fin de journée s’abattirent sur le car des trombes d’eau, à hauteur d’Ossès/St Martin d’Arrossa.
        Vous trouverez ci-dessous un diaporama consacré à cette sortie. Photos : Jean-Pierre Méthion et  Alain Pinet ; Pierre Jouantho a réalisé le montage.

Vœux

Le Président et les membres du Conseil d’Administration de

Terres de Navarre

vous souhaitent une très bonne année 2024

Conférence

     Les études historiques centrées sur le Moyen Age et l’Époque moderne n’ont pas manqué d’aborder les questions de peuplement et de société. Qu’en est-il en Basse-Navarre ? Par son rattachement durant l’époque médiévale au royaume de Navarre, ce territoire a conservé un fonds documentaire exceptionnel. Source de nombreuses recherches, celui-ci a essentiellement été exploité d’un point de vue très institutionnel. Des nouvelles approches ne sont-elles pas envisageables ? À l’époque moderne, la Basse-Navarre se détache de la Haute-Navarre. L’analyse devrait alors se baser sur des documents d’un autre type. Mais à ce jour, le pays est toujours en attente d’une thèse qui traiterait de la société et du peuplement aux XVI-XVIIIe siècles. Comment aborder la question ? La société bas-navarraise a connu une évolution du moyen âge à l’époque moderne. Quels ont été ses changements? Quand et comment sont-ils intervenus ?
L’objectif de cette communication consistera moins à présenter des données qu’à évoquer de nouvelles pistes de recherche.

     Après une licence d’histoire à Gasteiz , Bixente Hirigaray a passé un master en recherche d’histoire médiévale à Toulouse, rédigeant son mémoire sur le thème « Peuplement et société de Basse-Navarre au XVe siècle ». Il est actuellement animateur territorial à la commune de Saint-Etienne-de-Baïgorry pour laquelle il a participé à la réalisation de Mehaka (centre d’interprétation sur la Basse-Navarre) dont il assure les visites guidées ainsi que celles du village ; il est également en charge de plusieurs projets culturels et socio-économiques.

Conférence en langue basque organisée par
Terres de Navarre – Traduction simultanée

 

Gens de Basse-Navarre

Michel Oronos

prêtre, musicien, écrivain, membre éminent d’une des plus anciennes familles de Baïgorry

 

Le 23 septembre 2023, nous quittait Michel Oronos. Né à Saint-Etienne-de-Baïgorry en 1935, fils d’Albert Oronos et Catherine Tricot, Michel Oronos avait choisi la carrière ecclésiastique. Particulièrement attaché à son pays natal et à sa culture, il fut l’un des pionniers d’Euskal Konfederaziao[i], qui fédère les organismes promoteurs de l’euskara.

Auteur de plusieurs ouvrages sur la culture et la langue basques, sur la spiritualité et l’Eglise catholique, Michel Oronos a aussi publié plusieurs romans, L’un d’entre eux, Qui a tué le douanier Tricot[ii] est fondé sur un fait-divers historique, l’assassinat de son ancêtre sous l’Empire (en 1809). Ce récit associe recherche historique et étude de mœurs, et sert de support à une description de la société basque de l’époque.

Par sa mère, Michel Oronos était issu, en effet, d’une véritable dynastie de douaniers, née du couple Joseph Tricot, lui-même douanier et héros du roman, et Dominique Linier, alias Dominique Erguy, d’Uhart-Cize, qui s’étaient unis en 1790. Leurs descendants ont été longtemps représentés en Cize et Baïgorry.

En annexe à l’ouvrage, l’auteur a mené une très intéressante étude sur le lien entre douane et littérature basque au travers de rapides biographies de différents poètes ou écrivains.

Par ses ancêtres paternels, Michel Oronos tenait son nom d’une des plus anciennes maisons de Baïgorry : Oronoz ou Oronozgaray, d’Occos[iii], maison infançonne citée depuis au moins 1304.

Oronoz est donnée  noble, dans un document de 1606 qui fait référence à l’entrée de Grace d’Oronoz fille de Miguel d’Etchebers et Marie d’Oronoz, maîtres de cette maison, qui voulait entrer au couvent  de Sainte-Claire de Bayonne, apportant une dote de 450 livres[iv].

On voit ensuite les maîtres Oronos s’allier aux maison de Jacoberro, d’Iribarne de Leispars, d’Ernautena de Saint-Etienne-de-Baïgorry, etc. La branche de Michel Oronos passe ensuite dans d’autres maisons mais reste toujours en Baïgorry, où elle est toujours représentée et saura honorer le souvenir du disparu.

Bernard ALDEBERT

[i] Dont il fut président de 2000 à 2002 et de 2009 à 2015 ?
[ii] Qui a tué le douanier Tricot ? Une enquête au temps de Napoléon, Editions Zortziko
[iii] Oronozgaray était à Occos et Oronoz-behere à Guermiette, contrairement à ce qu’indique Les noms de maison médiévales, comme le prouvent plusieurs documents du XVIIème (Albinoritz ou Dalhaste notaires par exemple).
[iv] Dumarquet notaire à Bayonne.